Dans certaines régions, les rendements des grandes cultures conjugués à des niveaux de prix élevés vont générer automatiquement une hausse du résultat 2021 et par ricochet une pression fiscale-sociale élevée en 2022.
Il n’est pas trop tard pour agir, tant sur l’imputation de certaines charges avant la fin de votre exercice comptable pour limiter le bénéfice qu’en activant des dispositifs de défiscalisation avant le 31 décembre 2021.
Concernant le résultat de l’exercice 2021, voici quelques pistes si votre exercice se termine après le 31 décembre 2021 :
– établir dès que possible un prévisionnel pour se situer ;
– vérifier ses options fiscales et sociales (moyenne triennale) ;
– anticiper ou rattraper certains achats de pièces détachées, pneus, entretien de matériels ou de bâtiments, etc. ;
– faire jouer les mécanismes de l’épargne de précaution (DEP) ;
– décaler certaines ventes et appliquer une décote sur les stocks ;
– pratiquer un amortissement dérogatoire.
Des options et mesures de défiscalisation (s’il est encore temps) :
– Les frais réels sur salaires : si vous avez des revenus modestes, il est aisé de dépasser les frais forfaitaires de 10% : kilomètres, repas, frais de déménagement, voire même frais de double résidence, frais de formation, frais de stage et de recherche d’emploi, frais de mission non remboursés par l’employeur, etc. ;
– Les dépenses pour un enfant majeur non rattaché à votre foyer fiscal : gardez trace des dépenses que vous effectuez à la place de l’enfant non rattaché à votre foyer fiscal et des sommes que vous lui versez pour déduire la pension réelle (plafond de 6 042 €/ enfant / an en 2021).
– Le rattachement ou non d’un enfant majeur et la pension entre concubins : si vous avez des enfants et que vous vivez avec votre concubin, il faut calculer sur la déclaration de quel parent il est plus judicieux de les porter pour réduire le montant de l’impôt total.